J’étais là, toute petite et remplie de douleurs au cœur.

J’étais là, toute menue, fragile et vide du souvenir de moi.

Il suffisait d’un léger souffle d’air pour redresser mes ailes; retrouver l’envol.

Il a soufflé le vent d’un profond regard vert qui ralluma les feux de paisibles refuges…

Un chant, un livre, une mélodie, un poème…

…un rire, un mot, peut-être deux, un sourire.

Quelques lettres, à peine un souffle, la vie encercle d’une fin et d’un nouveau commencement, 3 fois rien, infiniment moins, une envie, un instant, un désir.

Le cercle de la vie qui des cendres fait naître tant de feux éternels.