a) Vous cherchez une application ludique et créative?

b) Vous aimeriez un jeu vidéo qui le défoule?

c) Vous lui cherchez une occupation pendant les jours de pluie?

a) Faites-le cuisiner.

b) Envoyez-le jouer dehors.

c) Donnez-lui un sous-main, une feuille, de la colle, un ciseau et des stylos feutres.

parce que :

a) Bien sûr ça prend du temps et ça coûte plus cher qu’une apps, mais vous deviez cuisiner de toute façon, non? Cuisiner développe des notions de quantité, aide à la reflexion quand au goût et donne la perception de l’ordre des choses.

b) Il risque de se blesser, oui; à l’intérieur aussi. Les grands espaces et le soleil contribuent au développement de la sérotonine, l’hormone que notre corps sécrète pour nous rendre heureux, ce qui signifie que nos parents n’avaient pas tort quand ils disaient: « Vas jouer dehors, ça te fera du bien! ». Et puis, à nous aussi, accessoirement, pourquoi ne pas prendre un livre et aller surveiller, du banc, ce qui se passe sur la place?

c) La télévision nous est bien utile dans ces moments-là, mais elle devrait être réservée à des moments ou l’enfant et vraiment fatigué (lui, pas vous) et que ce n’est pas encore l’heure du coucher ou pour un moment de détente en famille. Un enfant a besoin de créer. L’invention lui aide à développer les notions de l’espace, de la physique, de l’esthétique, de la patience, du temps, etc… Bien plus qu’une simple occupation, la création de cette « giraffe suspendue à roulette » a aidé votre enfant à se construire, ça vaut bien un petit peu de rangement, non?

Evidemment, nous préférons que nos enfants jouent tout tranquilles et silencieux, c’est pourquoi nous avons oublié combien leurs rires nous manquent.

Je ne sais pas vous, mais moi mon portable m’exaspère, quand je l’ai avec moi, la maladie me gagne, il faut que je le garde en permanence, que je lise les messages, que je réponde… Même si je ne suis pas la plus addicte , je me fais avoir tout pareil. Alors j’ai adopté la politique des « horaires et moments » pas horaires strictes, certes, mais quand-même. Il y a de longues heures dans ma journée où j’abandonne mon téléphone, sur mon bureau ou la table du salon ou encore dans un coin improbable où j’ai un mal fou, ensuite, à le retrouver…

Et là, tout va mieux.

D’une part, je vois à nouveau ce qu’il y a autour de moi. La beauté qui m’entoure, le soleil, ma chance d’habiter un joli coin de Suisse. Ensuite, j’entends à nouveau ce qui se passe, les rires des enfants redeviennent plus réguliers. Mon âme depuis ces « horaires » de téléphone se régénère. Ainsi, j’aimerais vous encourager, ce n’est pas le portable qui vous attire, mais la communication avec les personnes qui vous répondent.

Depuis longtemps on essaie de se débarrasser de ces trucs, tout en les aimant, le mieux? Apprendre à tempérer. Je reprends donc, sur ce, ma philosophie personnelle:

Tout est bon, mais rien à l’excès.

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